S’il est une corporation qui fait l’unanimité des accusations quant à sa propension à attiser les
tensions lors des diérentes crises qu’a connu la Côte d’Ivoire, c’est bien la presse.
« Que la presse ait exacerbé la crise ivoirienne ne fait l’ombre d’aucun doute », reconnaissait
d’ailleurs le Président du Comité Scientique des Etats généraux de la Presse d’août 2012 dans
son rapport.
Acculés, catalogués et parfois accusés d’être des « médias de haine », les médias ivoiriens ne sont
pas bien perçus. Aujourd’hui le citoyen s’en mée. Hormis les franges militantes qui restent relativement
attachées à des titres, la grande majorité de la population préfère s’en éloigner.
A défaut, un survol des unes (explosion du phénomène de la « titrologie »), auquel l’on ajoutera,
selon la pertinence des infos, les ashs des radios internationales, susent-ils pour se faire son
opinion.
L’initiative de dédier l’édition 2013 de l’E-School à la thématique « médias (&) citoyens » vise à
contribuer à la réconciliation des médias avec leur audience et à replacer le citoyen au coeur de
l’actualité. Au coeur du contenu médiatique.
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